vendredi 23 octobre 2015

Loi 18-12 sur les accidents du travail

          


une nouvelle loi relative à l’indemnisation des victimes des accidents du travail, portant n° 18-12, a été publiée au BO n° 6328 du 22 janvier 2015.
Elle est entrée en vigueur à partir de la date de sa publication soit le 22 Janvier 2015.
Cette nouvelle loi a introduit des changements majeurs sur le processus d’indemnisation, dans le but de simplifier les procédures de déclaration des accidents du travail et d’accélérer l’’indemnisation des victimes ou de leurs ayants droits.
En tant qu’acteur important dans ce processus, il est donc nécessaire que vous en preniez connaissance et de contribuer à la bonne application de ce dispositif légal.
Nous vous rappelons ci-après les principales évolutions qui vous concernent en tant qu’employeur, souscripteur de l’assurance « Accidents du travail » :

1) Déclaration des salariés : En vertu de l’article 29, vous êtes tenus de :
Communiquer à votre assureur loi  via GSM les copies conformes des déclarations de vos salariés auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale.
Informer votre assureur loi via GSM des salariés entrants et/ou sortants dans un délai de 20 jours de la date de leur déclaration auprès de la CNSS  

2  La déclaration  du sinistre (les articles 14 à 17 de la loi)

 2-1 - La victime d’un  Accident de Travail, les ayants droit en cas de décès ou leurs représentants  sont    tenus de vous informer  de la survenance de tout accident de travail  dans  les 48 h  qui  suivent  sa  date de survenance,  sauf cas de force majeure.

2-2 -Informé de l’accident ,vous êtes en obligation de  délivrer à  la victime , ses  ayants  droit ou leurs représentants  une attestation  d’assurances  dont modèle en  annexe, sous peine d’une amende de 10.000,00 à 50.000,00Dh.


2-3 – Vous êtes  tenu  de   déposer  ou  d’envoyer  à votre   assureur loi  via GSM,  contre  accusé de réception,   la déclaration du sinistre munie d’une copie du certificat médical initial dans les cinq jours qui suivent  la date de déclaration par la victime , sauf cas de force majeure  sous peine d’une amende de 10.000 à 50.000,00 Dh .

2-4 – Vous avez l’obligation d’informer,  dans les cinq jours qui suivent la date  de  déclaration du  sinistre  à  votre  assureur loi via GSM, la direction régionale du ministère de l’emploi par lettre recommandé avec accusé de réception sous peine d’une amende de 10.000 à 50.000,00 DH. (Modèle de la déclaration de sinistre en annexe)

3 le dossier médical de la victime (les articles 19 à 25 de la loi )

3-1-  La  victime  est  tenue  de vous remettre  trois exemplaires de chaque certificat médical   délivré   par   son   médecin  traitant  ,  ce   dernier    étant   tenu   d’établir   en   quatre   exemplaires  tous les certificats  médicaux  de  la victime :initial , de prolongation, de reprise , d’aggravation ,de consolidation et de rechute.
3-2- Vous avez l’obligation d’adresser  à  votre  assureur loi via GSM , par  lettre recommandé ou dépôt directe avec  accusé   de  réception  , tous  les  certificats  dans   les  48 h  qui   suivent  la  date  de leur réception  sous  peine  d’une amende de 10.000 à 50.000,00 Dh.
3-3- Vous avez l’obligation d’adresser  , par  lettre  recommandé  avec  accusé   de  réception , copies  de   tous les certificats sus cités  à la délégation régionale du ministère de l’emploi dans  les cinq  jours  qui suivent  leur dépôt  à  l’assureur loi via GSM   sous  peine  d’une  amende  de 10.000 à 50.000,00 Dh.

  
4 Le droit  de contrôle médical de l’assureur loi sur les arrêts de travail et sur  la  guérison de la victime (les articles 22-26-27-28 de la loi)
Les arrêts de travail

4-1-  L’employeur  ou   la  compagnie  d’assurances   peuvent   désigner  un  ou  plusieurs  médecins   pour     contrôler    l’état  de santé  de   la victime   en  arrêt  de  travail .
Le médecin désigné pour le contrôle médical   doit  en Informer  la  victime  et  son  médecin  traitant   cinq  jours  avant  la  date  prévue  pour  la contre visite par pli recommandé avec  accusé de réception.
Si la victime  ne répond pas au  1er avis, un 2ème avis similaire est envoyé dans les mêmes conditions.
Si la victime ne répond ni au 1er ni  au 2ème avis  et  sauf cas  de force  majeure,  son  indemnité  pour ITT est suspendue de plein droit par l’assureur loi.
4-2- La  suspension doit   être  précédée par  l’envoi à la victime  d’une  Lettre  motivée  avec  accusé  de réception dans les  cinq  jours qui suivent la date du contrôle fixée dans le 2ème avis  .
4-3-L’ assureur loi  est  tenu  de déposer copie  de  cette  lettre  de  suspension   avec  accusé   de réception  à  la  direction  régionale  du  ministère  de  l’emploi cinq  jours après  son  envoi  à  la victime .
4-4- Si  les médecins désignés  décident, suite au contrôle réalisé ,  la reprise  du travail  par  la victime , ils en informent cette  dernière , son médecin traitant, l’employeur et  l’assureur loi  par  lettre recommandé avec accusé de réception.
4-5- Si  la  victime  et/ou son médecin traitant contestent cette reprise, ils sont  tenus  de  formuler ce  refus    par lettre recommandé avec accusé de réception et un médecin expert spécialisé est désigné pour arbitrage.
4-6 -En vertu de l’article77 de la loi 18.12 l’indemnité journalière est réglée à la victime au lieu et périodes convenus par l’employeur ou en tout autre lieu choisi par la victime sans que le délai entre 2 paiements ne dépasse 16 jours.
4-7- En vertu de l’article 66 la base de calcul de l’indemnité journalière est désormais le salaire mensuel divisé par  26  au lieu de 24 jours (art 66)

La guérison de la victime

4-8- En vertu de l’article 22 de la loi 18/12 , si  la  victime est  guérie avec une IPP,  son  taux  est  obligatoirement  fixé, d’un commun accord entre son médecin traitant  et  le médecin conseil  de  l’assureur loi  se  basant  sur  le barème fonctionnel des incapacités.
4-9-En cas de désaccord sur le taux d’IPP à retenir, l’assureur loi peut désigner pour  arbitrage,  un  médecin  expert  spécialisé  sur proposition du médecin traitant de la victime.                                                                                        
Le médecin désigné est tenu de déposer son rapport dans un délai de trente  jours.

 5 - la conciliation obligatoire  (les articles 132 à 139 de la loi)

5-1- La victime, les ayants droit en cas de décès ou leurs représentants sont  tenus de suivre la voie de la conciliation  avant  tout recours à la procédure judiciaire.
5-2-L’assureur loi doit formuler ses offres de conciliation  à la victime, les ayants droit en cas de décès ou leurs représentants dans les 30 jours qui suivent la date de dépôt auprès de ses services du certificat de  guérison  ou celui du   décès  sous  peine  d’une amende de  20.000 à 50.000,00 DH.
Toutefois l’assureur loi est en droit de demander à la victime, les ayants droit en cas de décès ou  son employeur,  tous les documents nécessaires pour le calcul  des   indemnités  et  frais dus  aux bénéficiaires   .
5-3-La victime, les ayants droits en cas de décès ou leur représentants, doivent dans les trente jours  qui suivent la réception des offres de la compagnie d’assurances  formuler  leur acceptation ou  leur refus  soit directement ou par  envoi de lettre recommandé avec accusé de réception.
 Le défaut de réponse des bénéficiaires sur  la proposition  de l’assureur loi dans le délai  imparti est considéré comme un tacite  refus.
5-4- La   conciliation   convenue entre  la victime ou les ayant droits  et  l’assureur loi  est   actée  par  un PV  de  conciliation   signé  par les deux  parties  , 
5-5- Les  indemnités  sont payables par l’assureur loi dans  les trente  jours qui suivent la date de la signature  bipartite du PV de conciliation sous peine d’une amende.
5-6-L’assureur loi doit adresser, à la délégation  de l’emploi. Copie du PV de conciliation signé par les parties, dans les 3 mois qui suivent la date de  sa signature.
5-7- Si  la victime  ou  les  ayants  droit  en cas de décès refusent   les offres  de  l’assureur loi, ils  peuvent ester  en  justice,   en produisant  copie  des offres de la compagnie et en motivant les raisons du refus.
N-B : en vertu de la loi 18/12 la victime est obligée de déclarer ses accidents antérieurs, le taux d’IPP est fixé en prenant en considération toutes les IPP et infirmités  antérieurs.

 6 : Les  astreintes   dues   aux   victimes   et   aux  ayants   droits   suite   au  retard dans   le  règlement des indemnités dues.
 Retard dans le règlement des  indemnités journalières

6-1-Chaque retard non justifié dans le règlement des indemnités journalières donne droit à la victime à partir du  8ème jour  de  son  échéance à  réclamer une astreinte  journalière de 3%  sur la totalité des montants dus.

Le Retard dans le règlement des rentes

6-2-Tout retard injustifié dans le règlement de la rente donne droit au bénéficiaire de réclamer à partir du 1er jour du  mois  qui  suit  son  échéance  à  une  astreinte  de 10 %  par  mois  à  condition de  rédiger un PV de refus d’exécution de la part de l’autorité judiciaire compétente.

Réussir sa lettre de motivation en 4 étapes


Aussi délicate que l’exercice du CV, la lettre de motivation reste capitale dans une candidature. Rédigée par vous-même, elle donne une première impression au recruteur et lui indique votre état d’esprit dans cette démarche.

1. Comprendre la place de la lettre de motivation dans les évolutions du recrutement
Ces dernières années, le monde de l’emploi a été bouleversé par les nouvelles technologies. Désormais recruter, postuler… cela démarre essentiellement via internet.Mais si les moyens changent, les outils restent les mêmes. Leur forme, quant à elle varie : le CV peut être soit un document classique (Word ou PDF), en ligne, vidéo… et la lettre de motivation peut aussi être classique (Word ou PDF) ou encore être un email.
Lorsque l’on envoie sa candidature par email, la manière la plus classique et de rédiger un email d’accompagnement et d’y joindre son CV et sa lettre de motivation en format PDF. Si l’on utilise le « mail de motivation », qui est de plus en plus fréquent, seule la forme change ; son contenu devra être organisé comme la lettre classique mais sera plus court.

2. Garder en mémoire les objectifs de la lettre de motivation

Pour le candidat :

La lettre de motivation doit rappeler le sujet de votre candidature (réponse à une offre, candidature spontanée …), vous présenter de manière synthétique, montrer votre intérêt envers l’entreprise contactée et donner envie au recruteur de vous recevoir en entretien.
Elle ne doit pas être un résumé de votre CV et doit tenir sur une page.

Pour le recruteur :

La lettre lui donne un premier aperçu de votre expression écrite, de votre motivation et de votre implication professionnelle.
Une lettre bien écrite, sans faute d’orthographe, de grammaire, de syntaxe et bien présentée constitue déjà un gage de sérieux.

3. Bien structurer sa lettre

La lettre de motivation doit s’articuler selon trois grands axes, classiquement appelés « Vous – Moi – Nous ».
Après une brève explication des raisons de votre candidature (réponse à une annonce, recherche de stage, candidature spontanée), vous mettez en avant les valeurs de l’entreprise et ce qui en fait une société attractive sur le marché.
Vous pouvez ensuite présenter vos motivations pour le poste visé, les compétences que vous avez développées et qui vous semblent correspondre.
Enfin, vous terminez sur ce que votre collaboration aura de fructueux pour l’entreprise comme pour vous ; vous n’oubliez pas la formule d’incitation au rendez-vous et la formule de politesse.

4. Soigner la présentation

Si l’on choisit la lettre « classique » il est important de la présenter comme il se doit.
A ne pas oublier, donc :
  • En haut à gauche : les coordonnées de l’expéditeur (vous)
  • En haut à droite (un peu en dessous du précédent encart) : les coordonnées du destinataire
  • A droite, en dessous des coordonnées du destinataire : le lieu et la date
  • A gauche, en dessous du lieu et de la date : l’objet du courrier (candidature spontanée, réponse à l’annonce n° …)
  • En dessous, en paragraphe justifié (aligné) : le contenu de la lettre, comme décrit au paragraphe précédent.

Maintenant, que vous choisissiez le mail de motivation ou la lettre, vous savez quoi faire !

3 points clés pour répondre à une offre d'emploi


Répondre à une offre d’emploi paraît toujours plus simple qu’envoyer sa candidature spontanée.

Pourtant, l’exercice n’est pas si facile.

Voici quelques points clés, pour vous aider à convaincre le recruteur que vous êtes le candidat idéal.

 Point n°1 : Posez-vous les bonnes questions !
Les missions ont l’air intéressantes, le profil décrit semble correspondre au vôtre…certes. Mais pour postuler efficacement, il vous faut plus que des suppositions.
  • Le lieu du poste vous convient-il réellement ?
  • Le secteur d’activité de l’entreprise vous plaît-il également ?
  • Le salaire proposé correspond-il à ce que vous recherchez ?
  • L’expérience demandée, comme le niveau de formation et autres critères d’exigence, correspondent-ils à votre parcours ?
A chacune de ces questions, votre réponse doit être positive. Si non, votre candidature a bien peu de chance de recevoir une réponse favorable et vous perdriez du temps.
Point n°2 : Adaptez votre CV et votre lettre !
Si vous avez répondu oui à chacune des questions précédentes, vous pouvez adapter vos outils de candidatures.
Pourquoi ? Car vous avez la possibilité de le faire. Si vous ne répondez pas aux critères de l’annonce, ce ne sera plus de l’adaptabilité mais de la falsification.
  • Tout d’abord, votre CV doit refléter l’annonce. Choisissez pour titre celui de l’offre d’emploi à laquelle vous postulez.
    Pour les expériences correspondant au poste visé, mettez en gras les mots-clés que l’on retrouve dans l’annonce.Parmi vos expériences, ciblez celles qui sont en rapport avec l’emploi auquel vous postulez. Si vous êtes junior, faites la même chose avec vos stages ou expériences associatives…
  • Pensez aussi à adapter votre lettre de motivation. En objet, mentionnez bien la référence de l’annonce et sa source et/ou son titre.
    Tout en suivant le classique – néanmoins efficace – vous/moi/nous,  pensez à replacer dans vos paragraphes les mots clés de l’annonce et du CV.Attention cependant : la lettre ne doit pas être une redite de votre CV ! Vous devez expliquer en quoi l’entreprise vous plaît, vous y présenter et argumenter votre adéquation avec le profil.
    (Pour en savoir plus sur la rédaction de la lettre de motivation, retrouvez notre article http://www.tousrh.com/2015/10/Reussir-sa-lettre-de-motivation.html).
Le plus : trouvez le nom du bon destinataire ! Vous pourrez ainsi adresser votre lettre directement au recruteur ou au DRH, par exemple.  A mentionner sur l’enveloppe aussi !

Point n°3 : Choisissez bien le mode d’envoi de votre candidature !

Avant toute chose, respectez ce qui est énoncé dans l’offre : par email, via un formulaire de candidature ou encore par courrier.
Cette indication n’étant pas arbitraire et découlant d’un process de traitement des candidatures, la respecter vous garantit son traitement.
Que vous ayez choisi la lettre de motivation ou le mail d’accompagnement, veillez à suivre ce qui est demandé par l’entreprise.
Si vous envoyez votre candidature par email, l’idéal et d’y joindre votre CV et LM sous le format PDF. Vous serez sûrs qu’il ne rencontreront pas de problème d’affichage chez le destinataire.
N’hésitez pas à faire figurer l’adresse de votre blog ou site internet si vous en avez un et s’il est en rapport avec le poste, que ce soit dans le corps du mail ou dans votre CV.

Le conseil en +

Soyez réactif/ve !
Vous recherchez un emploi ? Restez en veille sur les sites d’emploi et lorsqu’une annonce vous plaît : répondez-y de suite.
L’idéal est de postuler dès ses premiers jours de publications. Vous figurerez ainsi parmi les premières candidatures traitées.
Cela vous donne une chance supplémentaire de sortir du lot !

Le poste de Directeur des Ressources Humaines


Le métier de Directeur des Ressources Humaines

Responsable de l'ensemble du périmètre des ressources humaines le DRH occupe un poste stratégique. Il est directement impliqué dans la performance de l'entreprise et dans l'épanouissement des collaborateurs.

Les missions du Directeur des Ressources Humaines

Entreprises et cadre d'intervention

Les postes de Directeur des Ressources Humaines sont principalement réservés aux grandes PME et grandes entreprises de tout secteur d’activité. Le DRH est rattaché au Directeur Général et il est souvent membre du comité de direction.

Activités

Le rôle du DRH est d'élaborer et de mettre en œuvre la politique Ressources Humaines de manière à ce qu'elle accompagne et soutienne la stratégie et la performance de l'entreprise.
Le DRH définit des plans d'action, il les conçoit et pilote leur réalisation.
Avec son équipe, il assure le management général des Ressources Humaines :
  •  Recruter et intégrer les collaborateurs dans l'objectif d'attirer les meilleurs candidats et de leur faire partager les valeurs et la culture de l’entreprise
  •  Former et développer les compétences des collaborateurs
  •  Prévoir et anticiper les besoins RH : Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC)
  • Organiser la concertation et le dialogue social avec les membres du personnel ou leurs représentants
  •  Superviser la gestion administrative du personnel et la paie
  •  Concevoir et faire évoluer la politique salariale
  • Contrôler la conformité d'application des obligations légales et réglementaires.

Environnement relationnel

Le DRH est à la fois un manager d'équipe, un membre du comité de direction, l'interlocuteur des IRP et des collaborateurs sur les questions RH, c'est aussi le représentant de la culture de l'entreprise. A ce titre son environnement relationnel est riche, voir exigeant.

Critères de performance

Le DRH a pour objectif l'amélioration de la productivité de l'entreprise par la gestion du capital humain. Il met en place et suit des indicateurs de performance à la fois quantitatifs et qualitatifs, par exemple : turn-over, conflits sociaux, arrêt maladie, satisfaction, délai moyen de recrutement... Au delà de ces critères qui servent à apprécier la politique, le DRH est aussi évalué sur la qualité des plans d'actions qu'il propose à la direction et sur ses qualités humaines.

Conditions de travail

Réunions, rendez-vous, entretiens, négociations, le relationnel occupe une place importante dans le métier de DRH.
Les directeurs des ressources humaines trouvent parfois leur métier stressant. Surtout quand il s'agit de faire converger des objectifs contradictoires, ce qui arrive lorsqu'on veut concilier la performance de l'entreprise avec le bien-être et la motivation des collaborateurs. Dans les entreprises multi-sites, le DRH peut être amené à se déplacer régulièrement.

Le poste de Gestionnaire des Ressources Humaines


Le métier de Gestionnaire des Ressources Humaines

Polyvalent et compétent sur la totalité des missions de la GRH, le Gestionnaire des Ressources Humaines exerce un métier très complet où le relationnel tient une place aussi importante que l'administratif.

Les missions du Gestionnaire des Ressources Humaines

Entreprises et cadre d'intervention

Le gestionnaire des RH exerce ses missions en PME ou dans les grandes entreprises et ce quel que soit secteur d’activité. Les missions et l’environnement de travail dépendent de la taille de l’entreprise :
  • polyvalent et directement rattaché à la Direction dans le cadre de la PME, il assure l’essentiel des missions RH de l’entreprise ;
  • spécialisé dans une mission RH spécifique et intégré à une équipe sous l’autorité du DRH dans les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises.

Activités

Le Gestionnaire des RH doit être polyvalent et compétent sur la plupart des missions de la GRH.
Effectivement, les profils de postes des GRH, tels qu'on les retrouve formulés dans les annonces d'emploi, couvrent le plus souvent l'ensemble des missions suivantes :
La gestion des entrées et sorties :
  •  Recrutement des équipes ;
  •  Réalisation des fiches de poste ;
  • Rédaction des contrats de travail ;
  • Etablissement des dossiers administratifs de chaque salarié ;
  • Parcours d'intégration ;
  • Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences.
La supervision de la gestion administrative du personnel et la paie :
  • Suivi administratif du personnel et déclarations aux organismes sociaux (DUE, gestion des visites médicales, suivi disciplinaire...) ;
  • Préparation des paies (éléments variables, IJSS, cotisations sociales, absences...) ;
  • Elaboration des documents budgétaires et des différents bilans et rapports obligatoires.
Suivi administratif des Relations Sociales :
  •  Gestion administrative des réunions avec les Instances Représentatives du Personnel IRP (OS, CHSCT, CE et DP) ;
  •  Suivi des dossiers ;
  •  Reporting social / réalisation des tableaux de bord ;
  •  Informations / communications aux salariés.
La formation : 
  •  Elaboration du plan de formation et mise en place de formations internes et externes ;
  •  Mobilité interne des collaborateurs (revue du personnel, facilitation de la mobilité géographique...).
Les missions annexes ou transversales :
  •  La pénibilité au travail ;
  • Participation au DUER ;
  • La veille juridique et sociale.

Environnement relationnel

L'environnement relationnel du gestionnaire des ressources humaines est riche. Il travaille le plus souvent en équipe. Il est en relation avec les collaborateurs de l'entreprise depuis leur recrutement jusqu'à leur départ, avec les IRP.
Il est également en contact avec divers interlocuteurs externes : centre de formation, médecine du travail… Il doit donc posséder de réelles qualités relationnelles.

Critères de performance

Rigueur et respect des délais et des procédures, veille permanente sur l'évolution de la législation sociale, implication et organisation dans l'avancement des différents dossiers, tout comme l'adresse relationnelle sont les critères auxquels doit s'attacher le Gestionnaire des Ressources Humaines pour réussir et s'épanouir dans sa fonction.

Le Poste de Gestionnaire de paie

Le métier de Gestionnaire de paie

Le gestionnaire de paie a en charge les différentes procédures techniques et administratives relatives au personnel : préparation de la paie, bulletins de salaires, congés payés, déclarations sociales...

Les missions du Gestionnaire de paie

Activités

Le gestionnaire de paie est le spécialiste du bulletin de salaire dans l’entreprise. Pour élaborer ces fiches de paie, il rassemble, analyse et traite les informations et éléments relatifs à chaque salarié de l’entreprise. Le collaborateur paie doit donc maîtriser la préparation de la paie, sa comptabilisation et l’établissement des bulletins de salaires. Il maîtrise pour cela le paramétrage et l’utilisation d’un logiciel de paie.
Selon le contexte et le type de structure qui l’accueille, le gestionnaire peut se voir confier les missions suivantes :
Renseignement et gestion les déclarations sociales (cotisations salariales et patronales, Urssaf, caisses de retraite, mutuelles...) et doit être au fait du calcul des différentes charges sociales. Contrôle de l’application des règles sociales, des conventions collectives et notamment la législation sur la durée du travail, la rémunération, les congés payés... Renseignement de tableaux de bord concernant la gestion et le suivi des salaires. Relationnel avec les salariés relatif à l’explication du bulletin de salaire, à l’information, et au conseil.
Le gestionnaire de paie en entreprise peut être aussi amené à établir une fiche de poste ou rédiger un contrat de travail, participer aux activités d’administration du personnel, comme le suivi des absences ou des congés.

Environnement relationnel

Les gestionnaires de paie sont en relation avec les employés et les responsables pour répondre à leurs questions juridiques. Ils assurent aussi le lien avec les organismes sociaux. Le métier est loin de se résumer à la manipulation de chiffres et de procédures.

gestionnaire de paie

Conditions de travail

Le gestionnaire de paie connaît un surcroît d'activité à chaque fin de mois au moment de la préparation des paies.

jeudi 22 octobre 2015

Questions fréquemment posées en entretien


Parlez-moi de vous (variantes : « Présentez-vous », « Allez-y », « C’est à vous », « On vous écoute »)

      La question consiste à retracer votre parcours, à expliciter vos choix et vos motivations, à argumenter votre candidature et votre projet professionnel, tout cela mis subtilement en lien avec le poste pour lequel vous avez été convoqué. Ne dépassez pas 5/10 minutes et ne rentrez pas dans les détails de votre vie personnelle.
Le recruteur cherche à vous connaître et à analyser la façon dont vous allez vous exprimer (clarté, concision, qualité de l’information). C’est une occasion pour lui de recueillir un maximum d’informations. Soyez synthétique, clair et précis.


VOTRE FORMATION
Pour répondre à ces questions, il est préférable d’avoir effectuer un bilan de vos formation

     Pourquoi avez-vous choisi cette formation ?   (variante : « Qu’est-ce qui vous a plu au cours de vos études ? »)
Explicitez la façon dont vous avez (petit à petit ou non) découvert et identifié le domaine professionnel que vous souhaitiez approfondir. Parlez de vos motivations, de vos centres d’intérêt en lien avec vos études et articulez votre discours avec votre projet professionnel.

Le recruteur souhaite cerner vos motivations, vos valeurs et votre capacité à parler de votre projet professionnel.

     Que vous ont apporté vos études universitaires ? (variantes : « Quelle est la plus-value de votre formation pour ce poste ? », « Vos études vous ont-elles préparées à la vie professionnelle ? », « Comment allez-vous mettre en pratique vos connaissances ? »)
Parlez des connaissances et des compétences développées au cours de votre formation. Montrez-vous sûr de vous et faites le lien avec le poste ! Contextualisez vos propos et donnez des exemples. Vous pouvez même faire une transition vers vos stages et ce qu’ils vous ont apportés.


VOS EXPERIENCES PROFESSIONNELLES/STAGES
Pour répondre à ces questions, il est préférable d’avoir effectué un bilan de votre parcours professionnel

        Qu’avez-vous appris lors de cette expérience professionnelle ? (variantes : « Qu’avez-vous fait lors de ce stage ? », « Avez-vous déjà mené ce type d‘action ? », « Comment vous y êtes vous pris pour faire ceci ? »)
Ici le recruteur cherche à évaluer vos compétences. Valorisez-les ! N’oubliez pas que vous êtes évalué par rapport à un poste précis, ne listez pas toutes vos compétences, faites le tri et donner des exemples!

        Choisissez une expérience qui a de préférence un lien avec le poste visé. Expliquez le contexte de la mission, vos activités, votre objectif et les résultats obtenus. Expliquez en quoi s’agissait-il d’un succès sans être trop descriptif ?

        Parlez-moi une expérience qui vous a mis en difficulté ? (variante : « Comment avez-vous résolu tel problème ? »)
Expliquez le contexte de la mission, vos activités, votre objectif et les résultats obtenus sans être trop descriptif. Expliquez en quoi s’agissait-il d’un échec sans invoquer de causes externes pour l’expliquer (équipe incompétente, manque de moyens, manque de temps, etc.). Centrez vous sur vous et proposez des axes d’amélioration (que feriez-vous maintenant ?)

Le recruteur cherche à évaluer votre prise de recul, votre esprit d’analyse et votre gestion des difficultés.


VOTRE PERSONALITE/VOS VALEURS
Pour répondre à ces questions, il est préférable d’avoir effectué votre  « bilan personnel »

       Quels sont vos points faibles ? Quels sont vos points forts ? (variantes : « Citez-moi 3 qualités et 3 défauts », « Comment votre entourage vous décrirait-il ? »)
C’est la question « piège » la plus redoutée ! Il est préférable voire indispensable de l’avoir préparé avant l'entretien. Montrez que vous avez suffisamment de recul sur vous-même pour discerner vos qualités et vos axes d’améliorations. Soyez honnête mais clairvoyant. Lorsque vous décrivez vos défauts, précisez également les mesures que vous avez prises pour tenter de les corriger ou comment vous envisagez de les corriger.

     Que faites-vous pendant votre temps libre ? (variante : « Quelles sont vos passions ? »)

Même si ces questions peuvent paraître anodines et conviviales, ne relâchez pas votre attention et restez toujours professionnel, le recruteur continue à vous évaluer et tente de mieux cerner votre personnalité. LE POSTE/L’ENTREPRISE

Pour répondre à ces questions, il indispensable de vous être informé en amont. Au minimum, allez sur le site Internet de l’entreprise et relisez  attentivement  l’offre  d’emploi.  Utilisez  les  documents  produits  lors  de  la  première  partie  du  module  (notamment  l’outil « récapitulatif du bilan ») et comparez-les à la fiche de poste et à ce que vous savez de l’entreprise

        Que connaissez-vous de notre entreprise ? (variante : « Quelles perspectives intéressantes notre entreprise pourrait-elle vous apporter ? »)
Outre votre connaissance de l’entreprise et du poste, le recruteur évalue également ici votre motivation et votre volonté d'obtenir le poste.

     Quels sont vos atouts pour le poste ? (variante : « Rappelez-moi les critères du poste ? »)
Rappeler vos compétences, vos qualités et vos connaissances en lien avec les critères du poste.


VOTRE PROJET PROFESSIONNEL/VOTRE MOTIVATION
Pour répondre à cette question, il est important de vous être positionné sur un projet professionnel

        Comment vous voyez-vous dans cinq ans ? (variante : « Quels sont vos objectifs de carrière à moyen et long terme ? »)
Ici, il s’agit de parler de votre projet professionnel. Soyez réaliste tout en montrant votre volonté d’évoluer, d’apprendre et/ou de prendre plus de responsabilités dans l’avenir. Restez tout de même cohérent par rapport à ce que peut proposer l’entreprise

        N'êtes-vous pas un peu jeune pour le poste ? (variante : « Vous n’avez jamais fait ceci, pensez vous que cela posera problème ? »)
Vous êtes jeune diplômé et le recruteur le sait. Il vous a convoqué en sachant pertinemment que vous n’avez pas ou peu d’expérience. Ne soyez pas sur la défensive, ce n’est pas un piège ! Montrez au contraire que vous avez de bonnes connaissances, de bonnes capacités d’apprentissage, que vous vous adapterez facilement, que vous êtes motivé et prêt à réussir. N’hésitez pas à exemplifier vos propos.

     Pourquoi devrions-nous vous engager vous ?  (variantes :  « Pourquoi avez-vous postulé à  ce poste? »
« Quelle est votre plus-value pour ce poste? »)
Ne vous laissez pas déstabiliser par cette question. Profitez-en pour mettre en valeur vos atouts pour le poste, verbalisez votre motivation. Si vous avez l’impression de vous répéter, c’est peut être le but, sachez synthétiser !


DIVERS
     Quelles sont vos prétentions salariales ?
Pour répondre à cette question, il est indispensable de vous être renseigné sur les fourchettes de salaires pratiquées dans votre domaine d’activité
N’ayez pas peur de cette question et sachez y répondre. Vous pouvez donner une somme précise ou une fourchette en précisant si vous parlez en brut ou en net. Ne vous dévalorisez pas mais ne soyez pas irréaliste non plus.

 Avez-vous des questions ? Ayez toujours au moins une question. Cela montre encore une fois votre intérêt pour l’entretien et pour le poste. Vos questions peuvent porter sur l’environnement de travail, les activités de la structure, le salaire ou encore la suite du processus de recrutement. Si vous n’avez pas de question, vous pouvez tout à fait résumer brièvement l’entretien, en rappelant vos atouts et votre motivation pour le poste.

Au cours de l’entretien, n’ayez surtout pas de propos négatifs envers vos anciens employeurs ou vos anciens collègues ni ne dévoilez des informations confidentielles sur d’autres entreprises !



dimanche 23 août 2015

l’absentéisme au travail entre la prévention et la sanction

Coûts directs ou indirects, l’absentéisme pénalise lourdement les entreprises. L’organisation et les conditions de travail sont les premières pistes à surveiller.


L’absentéisme revient cher aux entreprises. En France par exemple, il est estimé à 16,6 jours par salarié et par an, soit un coût de plus de 7 milliards d’euros. Ce montant englobe le coût du remplacement des absents, le surcoût lié aux heures supplémentaires mais aussi la désorganisation induite, les coûts indirects tels que la charge administrative liée à la gestion des arrêts de travail, la perte de clients et de commandes, et même les coûts cachés comme la mauvaise image de l’entreprise, la moindre qualité de service et, plus important, la démotivation des salariés.
Pour beaucoup d’observateurs, les facteurs de ce fléau trouvent leur origine au sein de l’entreprise: mauvaises conditions de travail, charge de travail énorme, organisation défaillante, management malveillant… et très souvent, la perte de motivation constitue la première cause d’absentéisme, et ce, que les concernés soient cadres dirigeants ou employés. Face à une récurrence des absences d’un ou de quelques collaborateurs bien précis, la tentation est de sévir rapidement pour éviter toute contagion. Cependant, la répression tous azimuts n’est pas la meilleure solution. Une approche disciplinaire de l’absence est, souvent, réductrice, voire risquée.

Instaurer une véritable culture de sécurité

Quelles solutions envisager alors ? D’abord commencer par mettre en place des indicateurs de suivi et une gestion administrative des absences rigoureuse avec des règles de comptabilisation qui tiennent compte des définitions retenues sur ce sujet. Une fois ce dispositif arrêté, on doit penser à la marche à suivre. A ce niveau, il est important de savoir qu’à l’instar d’autres domaines, la lutte contre l’absentéisme passe par la prévention. Autrement dit, le fait d’écouter, de communiquer et d’expliquer à chaque collaborateur ses droits et devoirs pour le responsabiliser.
Autre mesure et non des moindres, c’est de faire de l’entreprise un espace où il fait bon de travailler. Cela passe par l’implication des collaborateurs. Reste que la recherche d’un environnement propice au bien-être ne doit pas être un signe de
mollesse. Quand il y a des abus malgré les mises en garde, la sanction s’impose d’elle même. Sinon, c’est l’anarchie qui risque de s’installer.

Brahim Habriche. La Vie éco

 

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