Pessimisme et mauvaise ambiance professionnelle caractérisent les résultats de l’enquête de l’Institut Great Place to Work. Deux salariés sur dix avouent être concernés personnellement par un burn-out.
Menée avec l’Institut Think auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 salariés, l’étude Great Place to Work® révèle un état d’esprit général teinté de pessimisme : management, convivialité, perspectives d’évolution… 83% des salariés sont pessimistes quant à une reprise économique rapide en France.
La crise ne touche pas seulement le moral des salariés, elle alourdit également la charge de travail (40%), enterre les espoirs de carrière (36%) et incite les salariés à plus d’immobilisme (32%).
Concernant les conditions de travail, ils sont 56% à trouver qu’elles ont évolué de manière négative ces trois dernières années.
Autre constat : le burn-out touche de plus en plus de salariés. 1 salarié sur 2 (48%) déclare être confronté, soit directement ou soit à travers un proche, à une situation de burn-out (arrêt de travail soudain suite à un épuisement lié aux conditions de travail). Et presque 2 salariés sur 10 avouent être concernés personnellement par un burn-out.
Cette maladie professionnelle touche particulièrement les professions intermédiaires, les cadres ou les managers (56%) ainsi que les femmes (53%) et les salariés dont l’âge se situe entre 45 et 54 ans (53%).
Une prise en compte insuffisante du bien-être de la part des entreprises
Les salariés déclarent souffrir notamment d’un manque de reconnaissance personnelle vis-à-vis de leur travail: seulement 30% pensent que l’encadrement de leur entreprise valorise le travail bien fait et les efforts supplémentaires (soit un recul de 4 points par rapport à l’année dernière).
De nombreux salariés pointent du doigt la diminution de moments conviviaux au sein de leur entreprise : environ 2 sur 3 trouvent que les évènements qui sortent de l’ordinaire sont peu fêtés.
Alors que 48% des salariés déclarent que leur activité professionnelle a un sens particulier pour eux et ne la considèrent pas uniquement comme un emploi (contre 52% en 2013), 1 salarié sur 2 considère que son entreprise ne prend pas en compte le bien-être au travail et 1 entreprise sur 3 seulement réalise des enquêtes de qualité de vie au travail auprès des collaborateurs.
La Vie éco
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